Enseignants / Doctorants enseignants

Doctorants enseignants


Julie Beauté

Julie Beauté est doctorante en philosophie contemporaine, au sein des Archives Husserl (UMR 8547 – ED 540). Ses recherches portent sur les cohabitations multi-espèces, à partir d’analyses mêlant philosophie, architecture et écologie évolutive. Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse au rôle des autres qu’humains dans la conception de l’architecture et s’appuie pour ce faire sur les humanités environnementales et sur les épistémologies féministes. Au sein du département de philosophie, elle proposera au second semestre un cours sur le premier tome du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir, au sein du cours Grandes Œuvres.


Jules Colmart

Ancien élève de l’école (A/L 2015), agrégé de philosophie, Jules Colmart est actuellement doctorant en esthétique au sein de l’UMR Pays Germaniques ( UMR 8547, ED 540). Sous la direction d’Isabelle Kalinowski, il réalise une thèse d’épistémologie des sciences humaines, sur la constitution de la Kunstwissenschaft en Allemagne à partir de la fin du XIXème siècle, les débats autour des conditions de possibilité d’une histoire objective de l’art, et les épigones de ce débat dans la théorie ultérieure au XXe siècle, notamment en France. Il enseigne cette année deux cours : au premier semestre, au sein du cours Grandes Oeuvres, il propose une introduction au structuralisme de Lévi-Strauss, par le biais d’un commentaire de la Pensée sauvage. Au second semestre, il sera en charge du cours de philosophie de l’art pour les étudiants de CPES en troisième année.


Marie Deschamps

Ancienne élève de l’école, Marie Deschamps est en thèse de philosophie politique sous la direction de Florent Guénard. Elle étudie la réception de la pensée rousseauiste au XIXe siècle et le rôle que cette dernière a joué dans la constitution des théories françaises de la politique. Elle assure au premier semestre le cours de Grandes Oeuvres sur le Contrat Social de Rousseau. Au second semestre elle donne un cours sur "le mal-penser" chez Spinoza et Descartes, qui est destiné aux CPES.


Marion Krafft

Marion Krafft est doctorante en philosophie au centre Jean Pépin (UMR8230 - ED540). Sa thèse, dirigée par Dimitri El Murr, porte sur les héritages socratiques dans la pensée platonicienne de l’éducation, et sur la manière dont ils permettent d’en ressaisir l’unité problématique. Cette année, elle donnera au premier semestre un cours de CPES sur la citoyenneté chez Platon et Aristote, et aidera également, au second semestre, à la préparation de l’épreuve d’oral d’agrégation sur Aristote.


Ondra Kvapil

Après avoir donné plusieurs cours de philosophie contemporaine, notamment sur Heidegger, au département de philosophie à l’Université Charles de Prague, Ondra Kvapil a commencé une thèse à l’ENS sous la direction de Frédéric Worms. En s’appuyant sur les textes classiques ainsi que les débats contemporains, il se pose dans sa recherche la question de savoir comment penser la mort au vingt-et-unième siècle. Il proposera, au second semestre, un cours consacré à une lecture détaillée d’Être et Temps ainsi que, au sein de CIEPFC, un petit séminaire en collaboration avec Frédéric Worms, qui portera sur La vie et la mort.


Samuel Le Gendre

Après avoir enseigné dans le secondaire pendant quatre années (2015-2019), Samuel Le Gendre a commencé une thèse sous la direction de Sophie Roux (2019), qui porte sur le lien entre le droit de vivre, tel qu’il figure chez Spinoza, et le principe d’inertie. Il donne, au premier semestre, un cours destinés aux agrégatifs de l’ENS sur le principe chez Descartes et chez Spinoza (8 séances de 2h, de novembre à janvier, le mercredi de 8h à 10h), en complément du cours d’Elena Partene, puis, au second semestre, un cours pour le DENS et le Master sur l’Ethique de Spinoza (12 séances de 2h, le lundi de 12h à 14h)


René de Nicolay

René de Nicolay achève son doctorat, effectué en co-tutelle entre l’ENS (ED 540 - Centre Jean Pépin) et l’université de Princeton. Sa thèse porte sur la critique formulée par les philosophes antiques (Platon, Aristote et Cicéron) à l’encontre de l’amour de la liberté qu’ils observent dans les sociétés démocratiques de leurs temps. Des résultats de ses recherches ont paru dans Polis (« The Birth of Unlawful Freedom in Plato’s Laws 3 ») et Classical Philology (« Licentia : Cicero on the Suicide of Political Communities »). En parallèle, René de Nicolay a commencé un post doctorat à l’université de Zurich, dans le cadre du projet « The Just City » (https://www.iurisconsensus.org), portant sur la philosophie cicéronienne de la justice et sa réception dans la pensée politique européenne.


Ange Pottin

Ange Pottin fait sa thèse sur l’histoire de l’industrie nucléaire française, qu’il cherche à aborder en philosophe. Plus précisément, il travaille sur le combustible nucléaire irradié : d’abord exploité pour la bombe, ce résidu fait l’objet de projets de recyclage qu’il comprend comme relevant d’une écologie imaginaire. Ses domaines de spécialisation sont l’histoire et la philosophie des sciences, la philosophie des techniques – notamment celle de Simondon – et les STS (sciences, techniques, société). Permanence sur rdv. 


Filippo Sirianni

Filippo Sirianni est doctorant en philosophie antique à l’ENS sous la direction de Dimitri El Murr. Il rédige une thèse sur la ‘méthode de la division’ et son corrélat métaphysique dans les dialogues tardifs de Platon et dans l’Académie antique. Cette année il assure un cours sur le livre gamma de la Métaphysique d’Aristote, destiné aux CPES, et un cours, en collaboration avec René de Nicolay, de grec philosophique, dans le cadre du diplôme de


Jakob Süskind

Jakob Süskind est doctorant en philosophie des sciences et de la connaissance. Ses recherches, qu’il mène sous la direction de Paul Egré, portent sur la notion de vérisimilitude, ou approximation à la vérité. Le problème principal de cette recherche est de savoir si toutes les faussetés se valent, ou si certaines faussetés sont objectivement plus proches de la vérité que d’autres. Il sera chargé du TD de logique rattaché au cours de logique de Paul Egré (semestre 1).


Marie Thomas

Marie Thomas consacre sa thèse, dirigée par Jean-Claude Monod (UMR8547 Pays Germaniques – ED 540), au philosophe Hans Blumenberg (1920-1996). Plus précisément, elle s’efforce de saisir les enjeux de l’exploration par Blumenberg du champ de l’ « inconceptualité » - ce qui, de la raison, échappe au concept. Ce faisant, elle souhaite à la fois contribuer à une réflexion sur l’inconceptualité et son mode d’appréhension problématique au sein du discours philosophique, et participer à un effort déjà amorcé en faveur d’une meilleure connaissance, en France, de l’œuvre étonnant de Blumenberg. Elle enseigne au second semestre, d’une part en CPES, où son cours portera sur la nature ; de l’autre à l’école, en proposant une introduction à la lecture de Montaigne (Grandes Œuvres).


Ginevra Martina Venier

Ginevra Martina Venier est doctorante au sein des Archives Husserl (UMR 8457 – ED540). Sa thèse, dirigée par Marc Crépon et Dominique Combe, est une étude de la traduction inter-linguistique entendue comme outil herméneutique. Assurant des enseignements au CPES depuis deux ans, elle collabore cette année avec Marc Crépon au cours « La voix des poètes dans l’écriture des philosophes », et donne un cours d’introduction au structuralisme destiné aux étudiants du master de philosophie contemporaine de l’ENS.